Le 14 juillet, le Conseil de sécurité des Nations Unies a pris une décision cruciale pour la stabilité et la paix en Haïti. En renouvelant le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (BINUH), le Conseil a ouvert la voie à des actions concrètes visant à améliorer la situation sécuritaire dans le pays. Cette résolution unanime appelle notamment les États membres à fournir des options possibles pour déployer une force multinationale de maintien de la paix, afin d’aider à parvenir à un consensus politique et instaurer une atmosphère propice aux élections libres et crédibles.
Face aux défis persistants tels que le trafic illicite d’armes, l’activité criminelle et les violations des droits humains, cette résolution offre une lueur d’espoir pour Haïti et ses habitants. Avec un soutien international accru, notamment dans les domaines de formation policière supplémentaire, lutte contre le trafic illicite et prolifération des armes légères, ainsi que l’établissement d’une force multinationale non affiliée aux Nations Unies si nécessaire, nous pouvons contribuer efficacement à rétablir la paix et garantir un meilleur avenir pour tous.
Dans sa résolution 2692 (2023), le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé à l’unanimité la prolongation du mandat du Binuh et a chargé le secrétaire général Antonio Guterres de présenter au Conseil, après consultation avec Haïti, un rapport sur les options de soutien possibles pour la sécurité dans le pays. Les options discutées incluent le soutien contre la contrebande et le trafic illicite d’armes, un entraînement supplémentaire pour la police haïtienne, l’appui à une force multinationale non affiliée aux Nations Unies ou encore une éventuelle opération de maintien de Paix afin d’aider à parvenir à un consensus politique en Haïti.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a unanimement voté pour le renouvellement d’un an du mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (BINUH) lors de la résolution 2692 (2023). Dans une déclaration, l’ONU a demandé au secrétaire général Antonio Guterres de soumettre un rapport décrivant tous les types de soutien que l’organisation internationale peut fournir à Haïti afin d’améliorer la sécurité. Ces aides pourraient inclure aider à mettre fin au trafic illicite et à la prolifération des armes et du matériel liés, fournir plus de formation à la police nationale haïtienne, appuyer une force multinationale sans relation avec l’ONU ou même conduire une opération de maintien de la paix pour favoriser un règlement politique en Haïti.
Vendredi 14 juillet, le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé son intention de prolonger l’affectation du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) jusqu’en 2024. Selon un communiqué publié par l’ONU, la police et l’unité d’administration pénitentiaire du BINUH seront composées de 70 membres du personnel civil et détaché servant de conseillers aux forces de police haïtiennes pour améliorer leurs capacités à mener des enquêtes et offrir des formations. Le BINUH aura également une unité spéciale pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes, en fournissant des conseillers en matière de protection des femmes
Le mandat du BINUH concentre ses actions sur deux principaux secteurs :
- Conseiller le gouvernement d’Haïti pour promouvoir et renforcer la stabilité politique et la bonne gouvernance, y compris l’état de droit, préserver et favoriser un environnement pacifique et stable, y compris en appuyant un dialogue national inclusif entre Haïtiens, et protéger et promouvoir les droits humains.
- Aider le gouvernement d’Haïti, dans un rôle consultatif, dans ses efforts dans les secteurs suivants :
- Dialogue et réformes : promouvoir un dialogue inclusif entre Haïtiens afin d’encourager le consensus national sur les priorités du pays, comme sur la mise en œuvre des réformes politiques, législatives et structurelles.
- Élections : faire avancer les efforts d’Haïti pour entreprendre des réformes électorales et tenir des élections libres, régulières et transparentes.
- Professionnalisation de la police : renforcer les capacités opérationnelles, l’intégrité et la responsabilité de la Police nationale d’Haïti (PNH) dans son rôle de maintien de l’ordre public et de protection de la population dans le plein respect des obligations envers les droits humains et l’égalité entre les sexes.
- Réduction de la violence communautaire et de la violence des gangs : promouvoir et appuyer la mise en œuvre d’une stratégie nationale pour réduire la violence des gangs et la violence communautaire, y compris la violence sexuelle et sexiste.
- Réforme judiciaire : faire avancer des réformes dans le secteur judiciaire, en particulier pour réduire la détention préventive, garantir la reddition de comptes pour fait de corruption et lutter contre l’impunité.
- Conditions pénitentiaires : renforcer la gestion et la supervision de l’administration pénitentiaire, ainsi que les capacités de contrôle pour la prestation des services de base dans les prisons, en lien avec les normes internationales relatives aux droits humains.
- Protection des droits humains et impunité : appuyer la consolidation des cadres nationaux et renforcer les capacités et l’autonomie de l’institution nationale de défense des droits de l’homme et de la société civile pour protéger et promouvoir les droits humains, en particulier les droits des femmes et l’égalité entre les sexes.
La Mission des Nations Unies en Haïti s’investit pour atteindre les objectifs de développement du pays. Elle travaille en lien avec la contribution des 19 agences, fonds et programmes de l’Équipe Pays des Nations Unies, apportant assistance humanitaire et mettant en place des projets soutenus par le gouvernement haïtien.
Le système des Nations Unies s’efforce d’améliorer le quotidien des Haïtiens en collaborant étroitement avec les gouvernements nationaux et les priorités définies par le Programme de développement durable jusqu’à 2030. Cette collaboration entre la paix, la sécurité et le développement durable est basée sur l’appropriation complète et la responsabilité des institutions haïtiennes.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a unanimement adopté la résolution 2692 (2023), exprimant leur volonté de voir les parties prenantes haïtiennes travailler ensemble pour organiser des élections libres, équitables et crédibles dans le pays. La résolution appelle à une participation pleine et égale des femmes, engagée par les jeunes, la société civile et d’autres parties prenantes concernées, à travers un dialogue national inter-haïtien inclusif. Elle demande en outre aux différents acteurs impliqués de s’accorder d’urgence sur une feuille de route durable et acceptée par tous qui conduira aux prochaines élections.
Appelant pour une meilleure sécurité, le Conseil a encouragé les États membres à inspecter les cargaisons entrantes à Haïti, à fournir et à échanger des informations pour identifier et combattre le trafic illicite. Il a également fermement demandé l’interdiction immédiate de toute fourniture ou transfert d’armes légères et de petit calibre à des acteurs non étatiques qui encouragent la violence, le crime ou les violations des droits de l’homme en Haïti. En outre, toutes les mesures appropriées devraient être prises pour empêcher leur trafic illicite et leur détournement.
Les membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont demandé au Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Haïti (BINUH) de porter une attention spéciale à la protection des enfants tout au long de son mandat et d’aider les autorités haïtiennes à protéger ces derniers. Ils ont aussi demandé au BINUH d’inclure, dans le rapport du secrétaire général destiné au Conseil, des informations sur la violence perpétrée par les gangs, les activités criminelles et les violations des droits humains en Haïti, mentionné-t-il dans le communiqué.
Le Conseil de Sécurité des Nations unies a demandé au secrétaire général d’effectuer, en consultation avec Haïti, un rapport complet sur les options possibles pour soutenir le pays en matière de sécurité. Les sujets inclus seraient le soutien à la lutte contre le trafic illicite et le détournement d’armes et de matériel connexe, une formation supplémentaire pour la police nationale haïtienne, le soutien à une force multinationale non relevant des Nations Unies, ou éventuellement une opération de maintien de la paix afin de promouvoir un règlement politique. Ce rapport est attendu dans les 30 jours qui arrivent.
Le chancelier haïtien, Jean Victor Généus, a récemment déclaré dans le journal Le Nouvelliste que le Conseil de sécurité des Nations Unies avait adopté à l’unanimité une résolution appelant au renouvellement du mandat du BINUH, ainsi qu’au déploiement d’une force spécialisée non onusienne. Le secrétaire général a été invité à produire un rapport sur la mise en œuvre de cette résolution dans les 30 jours. Selon le chancelier, la possibilité pour la paix est encore présente.
Généus, haut représentant du BINUH en Haïti, a déclaré à Le Nouvelliste que le vote de la résolution était un pas très important dans la lutte pour la paix et la sécurité dans le pays. Il a remercié tous ceux qui travaillent activement pour la réalisation des objectifs fixés par la résolution et a souligné le travail de sensibilisation effectué par les parties prenantes. Il a également annoncé que le BINUH allait fournir un document pour spécifier les moyens de mise en œuvre de cette résolution.
L’ONU a révélé que Linda Thomas-Greenfield (États-Unis) a déclaré que la résolution qu’elle a présentée conjointement avec l’Equateur pour réautoriser le mandat du BINUH constitue un élément important de l’objectif formulé par le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de sa présence à la plénière de la CARICOM : « Aider le peuple haïtien à prendre en charge son futur et à rétablir l’ordre démocratique du pays via des élections libres et justes ».
Le conseil de sécurité des Nations unies a souligné l’importance de l’Unité des Nations Unies pour l’appui à la stabilité en Haïti (BINUH), reconnaissant son rôle positif dans le maintien de la paix et de la sécurité et sa contribution à la lutte contre la criminalité organisée. Il a également exhorté les États membres à soutenir le personnel policier haïtien par le biais d’une force spéciale, suite aux appels répétés des Haïtiens concernant leur besoin de protection. La résolution demande au Secrétaire général de présenter un rapport sur les moyens permettant d’améliorer la situation sécuritaire du pays, y compris par le biais d’une formation adéquate des forces de police haïtiennes et le financement d’observateurs militaires non étatiques.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a salué la résolution visant à renforcer le BINUH (Bureau intégré des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti), mais a souligné que cela ne suffirait pas pour assurer un avenir juste et pacifique au peuple haïtien, et qu’il faudrait donc une action supplémentaire de la part du Conseil, du BINUH, du gouvernement haïtien et de la communauté internationale.
Le porte-parole de la Chine à l’ONU, Geng Shuang, a déclaré que Haïti était toujours aux prises avec des crises politiques et humanitaires et que l’adoption de la résolution 2692 (2023) par le Conseil de sécurité montrait que la communauté internationale était déterminée à trouver une solution qui soit gérée par Haïti. M. Shuang a souligné qu’une solution fondamentale ne pourrait être trouvée qu’en avançant le processus politique. Il a appelé toutes les factions haïtiennes à faire preuve d’un sentiment d’urgence et à mettre fin au flux d’armes vers le pays. Il a exhorté les membres du Conseil de sécurité à agir plus fermement pour élaborer des solutions politiques efficaces et durables, avertissant contre les « solutions rapides mises en œuvre de l’extérieur
Guilherme Marquardt Bayer, représentant du Brésil au Conseil de sécurité des Nations Unies, a souligné que tout au long des négociations menées par son pays pour aider Haïti à sortir de sa crise économique, politique et sécuritaire, ils ont visé à renforcer la capacité du BINUH (Bureau intégré des Nations unies pour l’appui au processus en Haïti) pour prévenir et répondre à la violence sexiste et protéger les enfants. Il a insisté sur le fait que le conseil doit rester vigilant et envisager d’autres mesures potentielles pour lutter contre le trafic illicite et le détournement d’armes légères et de munitions. Selon lui, toute aide sécuritaire devrait être en accord avec les besoins et les désirs du peuple haïtien, et doit se faire en collaboration étro
Lors de la réunion au Conseil de sécurité, le représentant équatorien Hernán Pérez Loose a remercié les autres participants pour leurs contributions positives à la résolution proposée conjointement par l’Équateur et les États-Unis visant à renforcer le travail du Bureau Intégré des Nations Unies pour Haïti (BINUH) alors que ce pays en a grand besoin. La résolution envoie un message fort aux dirigeants et membres des gangs qui sèment la terreur dans le pays, demande au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et à BINUH de mener une campagne stratégique de communication et aux organismes compétents, y compris ceux ayant l’influence nécessaire sur les groupes armés, d’arrêter le blocus empêchant les marchés locaux de se ravitailler. Le texte double presque l’effectif qui fournit une
La décision du Conseil de sécurité des Nations Unies de renouveler le mandat du BINUH et d’examiner différentes options pour un maintien de la paix en Haïti est une étape importante vers la paix et la sécurité dans le pays. Le Conseil a souligné l’importance du trafic illicite, du désarmement et de l’entraînement supplémentaire pour les forces haïtiennes. De plus, il a demandé à toutes les parties prenantes de participer aux élections libres, équitables et crédibles en Haïti afin que cette transition soit possible. Nous espérons qu’avec ce nouveau mandat, nous verrons des améliorations concrètes sur le terrain qui permettront à Haïti d’accroître sa stabilité et sa sûreté.